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vendredi, 22 juin 2007

S.M.A.R.T. qu'y disaient

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, si je peux aider, j'aide. Ayant une formation flirtant avec le dépannage informatique, j'ai toujours proposé mes services à mon entourage en cas de curseur clignotant désespérément sur un fond d'écran noir ou d'autres symptômes inquiétants sous forme de menaces billgatesiennes.

C'est ainsi que de fil en aiguille, je vois débarquer des gens dans mon bureau pour des problème d'ordis persos. Passée la première analyse "à vue de pif" je vois si je peux ou non dépanner juste oralement avec quelques conseils ou s'il faut que l'on m'apporte la bête pour que je la remette sur pattes.

J'ai eu entre mes mains pas mal d'ordis de mes collègues et deux fois sur trois, le changement de disque dur/carte mère ou autre composant s'est imposé dès la première tentative de réinstallation.

En ce moment c'est l'ordi de ma collègue qui trône aux côtés du mien. Donc hier, en attendant mon loulou (qui devait arriver à 19h mais dont je n'ai vu les bouclettes qu'à 20h30) j'ai lancé le formatage du bestiau.

Arf, quand déjà ca reste à 5% pendant 1/4d'heure, cela ne sent pas la rose... mais bon, le formatage a fini par se terminer sans encombre. Et soudain LE message à sa maman qui tue

'ERREUR S.M.A.R.T. SAUVEGARDER ET REMPLACER - APPUYER SUR F1 POUR REVENIR'

Bon, hum, je sens le disque dur HS mais ils ont tout sauvegardé donc c'est la fête, on tente quand même l'install ? Ouais allez, soyons fous.

L'install s'est faite mais au 1er reboot même message. Autrement dit, "ON T'AS PREVENU QUE LE DD ALLAIT LACHER SI T'INSISTES FAUDRA PAS TE PLAINDRE !"

Ma collègue étant absente, je lui ai fait passer le message de Billou. J'arrête là l'install, pas la peine de perdre du temps, son disque dur il faut le changer, alors autant attendre le neuf, non ?

mercredi, 20 juin 2007

Plouf !

J'ai fait mon baptême de plongée ! Depuis le temps que je me disais "y faudrait que je tente ça !" voilà qui est fait. Bon, c'est moins impressionnant en piscine que cela ne l'était aux Antilles avec masque et tuba, mais cela reste intéressant à expérimenter. C'est comme si on s'enveloppait dans une bulle. On ne peut pas vraiment communiquer, ce qui a un côté frustrant, tant lorsque c'est super que lorsque quelque chose cloche. On entend le bruit des bulles, de l'eau qu'on traverse, et du coup on est assez vite dans un autre monde.

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Forcément, sans les poissons ni le bleu de la mer, cela reste un peu "gadget", mais j'ai eu envie, à cette occasion, de m'inscrire pour de bon l'année prochaine et d'en faire régulièrement. D'ici-là, j'aurai peut-être encore changé d'avis, je me connais, déjà que je suis tentée par le théâtre, la gym, voire la poterie... Bref, il va falloir que je me décide durant l'été.

[Listening to The Feeling - Rose]

lundi, 18 juin 2007

Day by day

Comment vais-je faire, 2 mois sans lui ?
J'appréhende déjà le vide
M'imprégner dès maintenant
De son odeur, de sa peau
Des draps froissée par nous
De ses lèvres qui me dévorent
De ces mots si doux sonnant à mon oreille
Quand le soir il s'endort...

Son absence sera si longue
J'aurai peur de cette absence,
D'un écart qui serait silencieux
De sa présence même téléphonique
Des filles qu'il croisera, là-bas, en bikini
Qu'il ne s'éloigne de moi
Qu'il trouve mieux, ailleurs

Inutiles ces pensées,
Je dois les effacer, dès à présent
Ne pas polluer ma tête de choses négatives
Inutiles et destructrices.

Le serrer dans mes bras là, maintenant.
Me blottir, me cacher, faire le plein
D'énergie, de rires, de complicité
Profiter ensemble minute par minute

 

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mardi, 12 juin 2007

Sortie

Aujourd'hui c'était la sortie annuelle (enfin heu quinquénnale -zut ca s'écrit comment ce truc ??) du boulot. Oui, il faut resserrer les liens (mes frères) et donc se regrouper pour une petite sortie en dehors des murs habituels pour ensuite mieux travailler ensemble.

Donc rendez-vous avec le gratin des chefs pour une demi journée parisienne (oui c'est fini les sorties sur 2 jours. Maintenant c'est serrage de ceinture !). Nous voilà donc Place des Vosges (quartier chicos de Paris pour les non panaméens) dans un restau super chouette aux tables minuscules (non on ne se fait pas du pied, on est juste serrés). On a bien rigolé, mangé un repas excellent et bu du bon vin.

Ensuite, petite visite guidée du Marais. Je m'étais baladée dans ce coin avec mon chéri il y a quelques temps et là, j'y ai découvert des tas de petits jardins, ruelles, alcôves, et courettes absolument incroyables. Décidément, plus le temps passe et plus j'aime cette ville qui fourmille de surprises à tous les coins de rues. En plus le temps était de la partie, la guide était intéressante et au final ce fût un excellent moment (même si, forcément, on se regroupe par affinités ici comme au travail !)

J'avais un très gros besoin de détente et de changement d'idées, et cette bulle d'oxygène était fort bien venue !

lundi, 11 juin 2007

Décision

  • Phase 1 :

Ouvrir le Carnet d'Adresses mail.
Sélectionner les membres du groupe "Famille"
Cliquer sur supprimer

Répéter l'opération sur tous les Carnets d'Adresses existants

  • Phase 2 :

Envisager la même opération sur le téléphone portable, ce qui libérera pas mal de place, et puis se dire que non, finalement, c'est mieux de les garder, cela permettra de filtrer les indésirables et donc ne pas décrocher.

  • Résultat :

Pour vivre heureux, vivons caché...

samedi, 09 juin 2007

M+1

A la louche ça fait 1 mois que nous nous sommes retrouvés. 6 soirées. Pas une journée. Pas une grasse matinée.

1 mois que j'ai constaté, et qu'il a admis qu'il était à chaque fois un peu plus égoïste, un peu plus centré sur lui, ses envies, ses rêves dont je ne fais pas partie. Il veut son propre appart', il veut s'installer dans son chez lui, où je viendrais le voir... mais emménager chez moi est hors de question. Il part en vacances de son côté, et moi du mien. Je quémande un coup de fil, une attention. Il faut que je réclame sinon il oublie. Il oublie presque tout ce qui me concerne. Il ignore quand on se reverra. Des miettes dont je me contentais, je suis passée aux poussières. Un coup de fil par jour suffit à son bonheur. Et s'il oublie, ce n'est pas un drame pour lui, juste pour moi. Ce qui suffit à mon bonheur semble peu le concerner.

Donc je patiente.
Je crois qu'il veut me faire payer.
Je pense que je vais payer pendant encore un bon moment...

Pour l'instant, je tiens le coup. J'encaisse les déceptions et les frustrations, je vis comme quand on avait rompu, en n'attendant plus rien, jamais. Quand de temps en temps il sort de sa boîte, alors je suis contente. Je vis avec ce minimum vital.

Il ne croit plus au bonheur, il ne rêve plus d'une vie ensemble, plus pour l'instant. Chat échaudé craint l'eau froide.

Alors je dis, je répète, je lui explique ce que j'attends, ce que j'espère, et il répond "je suis nul, je suis tellement nul" et puis voilà. Il constate avec moi mais ne fait rien pour changer. Bientôt 2 ans que je suis prête et que je l'attends. Que lui tâtonne et se cherche toujours.

Et moi je pense que quand on veut on peut, qu'il suffit de vouloir.
Il ne semble pas vouloir. En tout cas pas suffisamment.
Il rêve, il voit un avenir commun, mais désormais c'est sans date, sans concrétisation, sans engagement, sans risque.

On me dit que je suis bien bête de supporter tout cela.
Je réponds que je l'aime, et qu'avec ou sans lui, je souffre.
Seulement je souffre plus sans qu'avec lui,

Alors je tiens le coup, comme je peux...

lundi, 04 juin 2007

Printemps

Je change les meubles de place, puis je les remets ; je les change à nouveau, les nuits étaient trop sans repos. Je vais, je vire, j'erre sans but.

Quelques jours au bord de la mer en prévision. Rien de tel pour me changer les idées et dissiper les sombres pensées que j'essaie de chasser, vaillamment.

1er mai, sans muguet

Printemps et douceurs, robes et décolletés.
Pour moi, pour sentir les rayons du soleil flirter avec ma peau... à défaut d'une main, d'un regard ou d'un souffle.

Pas toujours facile d'être seul(e).
Plus difficile à certains moments qu'à d'autres.
Choix que j'assume, en connaissance de cause.

Avancer, toujours, sans trop s'arrêter, sans trop réfléchir. Continuer sa route et se dire que demain sera un jour nouveau.

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samedi, 02 juin 2007

Il faudrait...

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Il faudrait Air
Radian dans les oreilles,
Le toit ouvrant et la brise sur le visage
Le grand désert tout autour
Il faudrait
Fermer les yeux
Laisser s'évader les pensées
S'évanouir avec elles
Et se dissiper vers le ciel
Il faudrait que tout défile
Très vite, très fort
Pousser un cri de joie
Et de soulagement mêlés
Libre
Enfin !

jeudi, 31 mai 2007

Pon-pon(t)

Les c... qui bossent le vendredi de l'ascension : comptez-vous ?!!

Moi, moi ! prem's moi ! (disait l'âne de Shrek). Bon sang, que c'est mort, ok j'ai l'ipod sur les noreilles (et kate Bush qui me sussurre "don't give up" haha si elle savait !). Et le truc de la Pentecôte, vous y avez compris quelque chose vous ? Non, parce que chez nous, ils auraient rarement pu faire plus compliqué (d'ailleurs je n'ai toujours pas rentré ma journée dans le bizness, tellement il faut que je me concentre avant). j'explique :

Le site (géographique) de mon boulot est fermé.

MAIS c'est plus cadeau, la journée !

SEULEMENT ils ne la défalquent pas directement de ta paye (ou de tes congés). Non, parce que nous, on peut poser soit une RTT, soit une JNT, soit un congé d'ancienneté, soit un CA bref, ce qu'on veut pourvu qu'on pose. (enfin pas de l'arrêt maladie, quand même, ni de l'enfant malade ou de la mère de famille, faut pas pousser mémé dans les orties non plus, la pauvre mémé, c'est pour elle tout ça quand même !)

Bien. Jusque là c'est gérable. Sauf que :

- Si je bosse à 32h : je pose 6h40, si je bosse à 35 je pose 7h.

MAIS : je pose un jour (mettons le mardi 22 mai, au hasard, jour tout à fait normal). Donc, je pose du CA, 6h40 vu que je suis à 32h (vous suivez ?). Ben l'astuce, c'est que ce jour-là, il faut que je vienne bosser les 6h40.

Complètement débile leur truc, non ? Ils n'auraient pas mieux fait de déduire 7h à tout le monde directement dans le système plutôt que nous faire suer avec des "je pose des congés et je viens travailler, solidarité mon frère !".

Bon, m'enfin on va pas s'énerver pour ça, ca fait juste 3 ans qu'ils nous gonflent avec ça (j'aimerais bien savoir ce qui revient effectivement au 3ème âge, mais c'est un autre débat). L'amusant est que les enfants n'ont pas école mais les profs sont tenus d'être présents :|

Vive la France, quand même ! on a l'art et la manière de compliquer les choses simples, non ?

lundi, 28 mai 2007

Ca m'énerve (la suite)

Depuis un bon moment je n'avais pas pris de RTT. EDF tenant absolument à voir mon compteur, j'ai pris ma journée dans le but de faire la grasse matinée. N'ayant dormi que 6 petites heures au cours des 3 jours précédents, je me réjouissais à l'idée de comater jusqu'à pas d'heure. Même Chéri était prévenu "merci de ne pas m'appeler à 8h00 tapantes, même en cas d'urgence !". L'entourage SAIT que c'est sacrilège de m'appeler tôt, donc pas de problème tout devait se dérouler comme prévu...

Mais malgré les boules quiès, vraie garantie d'une nuit longue et reposante, le téléphone m'a réveillée à 9h00 pétantes. J'adore être réveillée par le téléphone, en particulier lorsque je dors et surtout par une collègue de boulot à qui j'avais, malencontreusement laissé mon numéro il y a plusieurs d'années pour les cas d'urgence.

Il y a des fois où je me demande si c'est moi ou bien... mais ce n'était même pas l'heure à laquelle je devais être au boulot si j'avais bossé. Avec un soupçon de jugeotte, elle n'aurait pas pu attendre je ne sais pas moi... l'après-midi ? Jamais on pense à l'autre dans cette vie ? Jamais on respecte l'autre ? Ben non, pas elle en tout cas. Elle c'est boulot-boulot, et rien à faire du reste. T'es pas là et ben je t'appelle chez toi pardi ! hop hop hop, efficacité à tout prix !

Tout ça pour un post-it collé sur son écran hier avant de partir, qui lui donnait pourtant toutes les infos nécessaires pour qu'elle agisse. D'ailleurs son appel ne l'aura pas faite avancer d'un iota, mais qu'importe ! il y a des gens, comme ça... comment dire, ce n'est plus du zèle, ca frise le collaborationisme. C'est pas lèche-bottes, c'est qu'il faut que tout le monde sache bien qu'il n'y a qu'elle qui bosse, vous voyez le genre ?

Elle a eu beau s'excuser de me réveiller, s'emmêler dans des "je pensais que t'avais tes filles !" "un jeudi ??!" (non parce que j'ai beau sortir des vapes, j'ai tout de même une capacité assez étonnante de savoir très vite où je suis, quel jour on est, l'heure et le contexte de la journée en cours). Donc MERCI F. pour le respect de ma vie privée, et aussi pour le démarrage de journée façon pitaing ell'm'fait ch... grrr... vais m'la faire celle-là... et autres noms d'oiseaux que je tairai eu égard à mes lecteurs.

T'façon m'en fous, j'ai réussi à replonger jusqu'à midi, na !

n'empêche qu'elle n'a pas intérêt à recommencer, sinon ca va swinguer au bureau

Dis, maman...

Quand j'étais gamine, et que je posais une question existentielle (ou gênante), je m'entendais répondre systématiquement "t'es trop petite, tu comprendras plus tard, quand tu seras grande !". J'ai donc interprété les choses en centimètres, car je ne voyais pas pourquoi, si l'on m'expliquait les choses, je ne comprendrais pas... et je comprenais encore moins qu'il faille que je mesure plus de X cm (combien ? je l'ignore encore !) pour avoir, enfin, des réponses à mes questions.

Face à mes enfants, il est vrai que certaines fois, je suis prise au dépourvu. Pas tant sur le "comment on fait des bébés" que sur le sens de la vie, de la mort ou d'autres questions plutôt périlleuses que l'on s'étonne de voir formuler dans la bouche d'un enfant.

Pour ce qui est de faire des bébés, il y a suffisamment de mots simples, d'explications imagées, voire de supports très bien faits pour ne rien cacher sans pour autant faire trop compliqué. Mes filles ont toujours eu des réponses claires aux questions (qui reviennent encore régulièrement cependant).

Là où cela se complique, c'est quand ma petite me dit "maman, il est où le cimetière de Jésus ?" ou "c'est quoi l'ascension ?". Pas évident d'expliquer avec des mots simples des choses évidentes pour soi (car on a baigné dedans tout petit, comme Obélix dans la potion magique). Il faut retourner aux racines et expliquer l'inexplicable. Mais les enfants comprennent à leur façon, et lorsque la petite qui me sort "mamie au ciel, elle va devoir faire attention aux avions !" je saisis l'importance du mot juste, différencier l'image de la réalité (mais quelle est-elle, cette réalité, hormis des convictions on ne peut plus personnelles !).

Il est des jours où je me sens particulièrement équilibriste...

vendredi, 25 mai 2007

Ca m'énerve !

Si jamais je choppe le petit morveux qui s'amuse à rayer ma voiture à chaque fois qu'il passe devant, je le jure, je le fais valser par-dessus la barrière et atterrir sur la voie ferrée, tant qu'à faire, à un moment où le transilien passe, histoire que ça soit plus rock'n'roll.

J'ai beau être tolérante, il y a des trucs comme ceux-là qui ont le don de me foutre en rogne. C'est tellement facile, tellement gratuit d'aller faire ce genre de choses ! et ça rapporte quoi ? hein ? nan mais dites-voir que je puisse juger ? Franchement il y en a marre parfois de cette société de [censuré] où l'on ne peut rien avoir à soi, de propre et en bon état.

Quand ce ne sont pas les portières des voisins (et vas-y, ne la retiens pas ta portière de twingo, ca ne fera qu'un creux en plus sur la mienne !) c'est carrément la rayure tout du long (vitres incluses tant qu'à faire !). C'est le chacun pour soi, l'individualisme à outrance et le non respect du voisin (parce que c'est dur, parfois de faire un effort pour autrui !!)

Je souhaite juste ajouter que la moindre rayure profonde (comme c'est le cas ici) coûte en moyenne 1500 à 2000 € de carrosserie. Autant dire que ma voiture restera en l'état car je n'ai pas les moyens de faire réparer ce genre de choses (x 4 ou 5) pour avoir à le refaire dans 15 jours.

Donc MERCI à la personne concernée, dont j'aimerais vraiment connaître la motivation, de mettre ses mains dans ses poches la prochaine fois qu'elle passe à côté de ma voiture.

Pour changer de sujet, un grand merci aussi à mes 12 frères et soeurs de s'être contentés d'un coup de fil à notre mère pour le jour de sa fête hier. Non, vraiment, ca vaut le coup d'avoir fait autant d'enfants pour se retrouver en maison de retraite complètement seule ce jour-là. Moi qui pensais passer la voir entre deux autres rendez-vous des uns ou des autres, j'ai juste constaté qu'elle n'avait eu que ma visite de tout le WE. Bravo : classe. Rien à ajouter.

Je vais arrêter là pour le moment, car sinon je pense que je pourrais m'énerver... ^^

 

jeudi, 24 mai 2007

Flashes

J'ai des flashes, des images qui surgissent devant mes yeux parfois. Une idée qui passe furtivement. Souvent, je l'enregistre dans un coin en prenant cela pour un signal. Et c'est ainsi, je crois, que je me monte la tête. Je crois sûrement trop à ces trucs débiles. J'ignore même pourquoi je pense des choses pareilles, comment cela peut-il me venir à l'esprit ?

Il faut que j'arrête ça. Que j'arrête de penser, de réfléchir en permanence sur la moindre virgule, le moindre détail. A chaque fois, cela se termine mal et je ne veux plus que cela se termine mal, bon sang !

Il faut que je change. Que je sois plus cool, que je fasse confiance, que je sois patiente.

Il faut que j'aie un minimum d'espoir, comme un fond de douceur, toujours en moi. Un truc, rien qu'un qui m'apaise. Une idée, un souvenir, une image qui s'impose dans le doute et tout à coup relâche toutes les tensions, toutes les angoisses ; qui me libère et me fasse reprendre confiance.

Mon seul remède,
L'unique qui parvienne à faire ça,
Je le connais.
C'est lui.

mercredi, 23 mai 2007

Bof

Aujourd'hui, on dira que c'est un jour " sans "

Qui rime avec

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Etouffement

 

mardi, 22 mai 2007

Le jardin

J'ai 6 ou peut-être 7 ans. Je cours et claque la porte derrière moi. Mes pas font ce son si caractéristique sur les graviers du jardin. J'arrive au hangar à mobylettes. Ouvert, tout jaune en plastique transparent. J'aime me cacher là lorsqu'il pleut et écouter les gouttes tomber sur le toit. Ca fait un bruit bizarre. Je grimpe sur le solex. Je n'ai pas le droit, je le sais mais tant pis, personne ne le saura jamais. J'envie mes frères et soeurs qui ont le droit, eux, de s'en servir en vrai.

Plus loin, il y a le garage à vélos. Celui-là il me fait peur, il me met mal à l'aise. C'est probablement de là que vient ma peur des airaignées. Il est tout vieux, il y a plein de bazar, même sans porte, il est grand et donc tout noir, avec des toiles d'araignées partout, des bric à brac empilées, amas de jouets, d'outils, de vieux vélos déglingués. Je n'aime pas trop franchir le seuil alors je file vers le portique.

J'ai posé une échelle contre un arbre. Mon grand jeu c'est de balancer le trapèze et de sauter depuis l'échelle pour faire la trapéziste. Je voudrais faire ça plus tard : trapéziste. Voler dans les airs et faire des figures. Tout là haut.
C'est facile, même moi j'y arrive ! Je m'accroche aux anneaux de fer. Bof, on ne peut pas faire grand chose avec ça, tant pis, je m'en vais.

Me voilà au pied du sapin. Il est tout biscornu mais je l'adore. Je me cache dedans, je grimpe aux branches et je retrouve ma cachette, tout en haut. J'y emmène mes poupées, un livre et je reste là, à m'inventer des histoires. Lorsque j'entends qu'on m'appelle je ne bouge pas... Et si je n'étais plus là, ca ferait quoi ? Une de plus, une de moins... Finalement les frères et soeurs s'y mettent à plusieurs. Il faut que je me montre vite avant que l'on ne découvre ma cachette.

On se lance dans une partie de ping-pong. j'aime bien ces parties où l'on est trop nombreux pour vraiment jouer, où on tourne autour de la table à 7 ou 8 ou plus. Où l'on se repasse les raquettes en courant. Où d'une balle on se fait éliminer. Où l'on éclate de rire tous ensemble. Je me défends au ping-pong, et les frères et soeurs l'admettent. Impression fugace de pouvoir me mesurer à eux tous, moi la petite dernière.

Elles auront été rares, les années de jeux tous ensemble... Forcément, passé un certain âge, jouer avec les petits c'est la honte. Et quand on est dans les petits, qu'on sollicite une partie de chat ou de dello et qu'on essuie les "nan j'ai un truc à faire", on comprend qu'ils grandissent, qu'ils n'ont plus envie, qu'il ne faut pas les embêter avec ça.

Etrangement, la suite me revient comme étant essentiellement solitaire. Très solitaire. Malgré notre nombre, les allers et venues, les frères et soeurs en permanence ici et là, je passais, je glissais. J'avais l'impression d'être transparente, en trop. Je n'existais que par le rôle de "petite dernière". En dehors de cela, moi ou un(e) autre, vu le nombre, quelle différence cela pouvait-il faire ?

Les enfants uniques rêvent souvent de famille nombreuse...
Combien d'enfants de familles nombreuses ont rêvé d'être enfant unique ??

J'en faisais partie.

On n'a jamais ce qu'on veut, dans la vie !..